Atocha est une petite ville au sein d’une région minière: 6 mines exploitées se trouvent entre 15 et 60
minutes du centre ville. 5 minerais sont exploités dont le wolfram, l'argent et l’étain. Une voie ferrée relie Uyuni à la frontière argentine
par Atocha. Même si les mineurs et leurs
familles vivent dans les cités minières qui comportent écoles, épicerie,… ils descendent en ville pour les achats de
vêtements et de mobilier. Sur les hauteurs de la ville, on peut remarquer les maisons
anciennes en pisé, au toit de chaume mélangé à de la terre et reliées par un dédale de chemins. En bas de la ville, ce sont des maisons en briques le
long de rues pavées. Aussi bien en haut qu’en bas, chaque maison est gardée par
un ou plusieurs chiens. Entre 7h et 8h, les sirènes des mines voisines, tel le
muezzin, appellent au travail.
Nous quittons cette vallée par une belle route
bien pentue, encastrée entre 2 murs de terre. Les paysages colorés
réapparaissent en haut.
Lors de l’arrêt au
bord d’un village, les enfants arrivent avec leurs cerceaux et, curieux,
questionnent les hispanophones. Plus loin,
au milieu de nulle part, un fermier, nous voyant prendre des photos,
vient vers nous et engage la discussion
avec Guy et Pierre. Nous apprenons qu’il
cultive le quinoa et élève des lamas l’été. L’hiver, il redescend en plaine et
confie son cheptel à son fils.
Depuis notre entrée en Bolivie, nous constatons une réelle
volonté de contact de la part des habitants.
Notre cheminement se poursuit sur l’altiplano en
compagnie des lamas et des vigognes.
Après le repas, le vent contraire quotidien entraîne la formation de belles bordures (route large dégagée et sans voitures) et de bonnes parties de manivelles. Nous apercevons le premier champ solaire du voyage et finissons la journée par la visite du cimetière ferroviaire situé à l’extérieur de la ville. Une quarantaine d’anciennes locomotives à vapeur françaises et anglaises finissent de s’y disloquer.
Après le repas, le vent contraire quotidien entraîne la formation de belles bordures (route large dégagée et sans voitures) et de bonnes parties de manivelles. Nous apercevons le premier champ solaire du voyage et finissons la journée par la visite du cimetière ferroviaire situé à l’extérieur de la ville. Une quarantaine d’anciennes locomotives à vapeur françaises et anglaises finissent de s’y disloquer.
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