AmSud: avril 2018

lundi 30 avril 2018

30/04 MACHU PICCHU

30 avril Visite du Machu Picchu

Point d'orgue de notre voyage, nous attendons cette visite avec impatience. Nous prenons le train à 6h00 et nous avons quand même un petit déjeuner grâce à la gentillesse de notre hôte qui a eu pitié de nous. En effet, nous avons 1h30 de trajet pour arriver au village d'Aguas Calientes (ou Machu Picchu pueblo), puis 20mn de minibus pour arriver au site.
Une particularité, il faut présenter le passeport pour acheter le billet de train et de bus et le présenter avec le billet pour monter à bord. Il en est de même pour l’accès au site. Notre guide nous fait grimper par palier ce qui lui permet de nous expliquer l'histoire du site.
Au point le plus haut, nous faisons une photo de groupe qui fait pendant à notre photo du kilomètre zéro de la Carretera Austral d'où nous sommes partis.
Nous sommes en admiration devant le travail titanesque, entre 80 et 90 ans, pour édifier une telle chose. Arriver à faire cela sans outils, les Incas ne connaissant ni le fer ni la roue. Ils utilisaient surtout des marteaux de différentes tailles, équipés de galets d'oxyde de fer, de quartzite ou d'hématite. En finition, ils passaient les blocs au sable abrasif.

Quelle finition !

Mur basique

A l'autre bout du voyage

dimanche 29 avril 2018

29/04 VERS OLLANTAYTAMBO

29 avril Cuzco - Ollantaytambo 80km dénivelé 1183m pour les pédaleurs

Ce matin, 2 départs les cyclos à 7h30 et, 1h00 plus tard, les motorisés après avoir entassé tous les bagages dans une chambre. Comme nous faisons partie des motorisés, vous n'aurez que notre récit de l'étape.

Nous faisons quelques arrêts photos avant la visite du marché artisan au village Chinchero car le dimanche, c'est le jour de la grande foire. Nous avons des explication sur la teinture de la laine et le tissage par des dames en costume de leur communauté.

Maintenant par une route en terre, nous partons en direction du site de Moray, perdu dans les collines.

Quel étonnement de voir une espèce d’amphithéâtre circulaire, les gradins étant de larges terrasses, dans un état de conservation exceptionnel! Les terrasses de Moray étaient un laboratoire agricole à ciel ouvert, aux 13e et 14e siècles. Le but: créer une vingtaine de micro-climats pour varier les cultures. Les Incas expérimentaient différentes plantations dont celles de pommes de terre et de maïs. Ils ont réussi à creuser un écart de 0,5°C par terrasse, grâce à l’emmagasinement de la chaleur par les murets pendant la journée. La différence entre l’étage le plus haut et le plus bas est de 5°C, chaque terrasse étant séparée de la supérieure par environ deux mètres. Ainsi, les Incas ont bel et bien réussi à diversifier leur alimentation grâce à la pousse de plus de 250 espèces de plantes.

A Ollantaytambo, nous retrouvons les cyclos et nous partons visiter la forteresse qui domine le village. Elle avait été construite par les Incas pour défendre l’accès de la vallée sacrée et de la route du Machu Picchu. Elle n'a jamais été prise par les Espagnols mais craignant de ne plus pouvoir tenir, les Incas se retirent en détruisant le chemin qui menait au Machu Picchu. Le site n'a été retrouvé que 400 ans plus tard.

Village de Chinchero

Pour protéger la maison des mauvais esprits

Site de Moray

Ollantaytambo et sa forteresse

Les greniers

Les blocs de porphyre du temple du soleil inachevé

Le groupe devant le mur du temple du soleil

Dieu Viracocha

L'entrée et la sortie de l'eau sont décalées pour créer un tourbillon et ainsi les impuretés restent dans la vasque

samedi 28 avril 2018

28/04 CUZCO NOUS VOICI

28 avril Sicuani - Cuzco 137km dénivelé 1042m

Ce soir, nous arriverons à notre ville de fin de parcours. De là, il y aura une boucle de 3 jours pour aller au Machu Picchu (un jour, aller vélo; un jour, visite, le troisième, retour vélo). Il est alors prévu de laisser les bagages à l’hôtel de Cuzco et de ne prendre que le strict nécessaire pour les 2 nuits à passer à Ollantaytambo, au pied de la célèbre cité. Christian doit, donc, louer un autre véhicule et pour connaître sa taille, demande qui va faire les aller-retour à vélo et ceux qui préfèreraient le trajet en véhicule. Seuls, 4 fatigués optent pour le fourgon et les visites en cours de route. Le véhicule de remplacement nous dépasse alors pour apporter nos bagages à l’hôtel puis nous abandonne.

Pour rejoindre Cuzco, les kilomètres défilent, tantôt en montée, tantôt en descente, mais toujours avec un vent de face, plus ou moins fort en fonction du relief. La circulation se fait plus intense au fur et à mesure que nous approchons de la ville et les 12 derniers kilomètres se font sur un périphérique très fréquenté. Enfin, nous arrivons à Cuzco. La densité du trafic et les très, trop, nombreux coups de klaxon nous gâchent la fin de parcours. L'arrivée à l’hôtel est une vrai délivrance.

Entre temps, Christian a trouvé le véhicule pour le lendemain et un magasin de vélo qui a des cartons pour pouvoir emballer nos vélos en prévision de leur rapatriement.

Lors du repas du soir, il demande, pour confirmation, qui part avec le véhicule le lendemain. Et là, surprise, ce n'est plus 4, comme au matin, mais 12 qui se déclarent. L'étape d'aujourd'hui a bien tempéré les ardeurs, surtout que les deux journées à venir sont certes plus courtes mais comportent beaucoup plus de dénivelé. Heureusement qu'il a prévu un véhicule de 15 places! Il n'y aura finalement que 4 courageux pour pédaler!