mercredi 28 février 2018

28/02 QUE DU PLAISIR




Mercredi 28 février  Panguipulli  à  Villarrica.   66km    737m de dénivelé

Difficile de quitter notre hébergement tant le cadre est magnifique. Finalement, vers 9h30, tout le monde est sur la route pour 55km de bitume. Après la traditionnelle montée du début d’étape, première frayeur: le croisement avec la route prévue est très empierré. On nous aurait menti ? Non, ouf !  c’est bien de l’asphalte. Au pied de la côte du km 21 j’aperçois un groupe arrêté et de la poussière : mauvais signe ! Bingo, le parcours nous dirige sur du ripio alors que la route à droite est bien bitumée. Nous examinons attentivement les GPS pour vérifier que l’on ne tombe pas de Charybde en Scylla et le gros du peloton, non pas C.ou P., part sur l’asphalte avec une prévision de 8 bornes supplémentaires. La route longe le lac et l'on aperçoit le volcan enneigé avec ses quelques fumeroles se détachant sur un ciel azur. Après l'arrêt café, nous sortons de la ville  par une longue montée. Ensuite, la route est un vrai toboggan et nous ne retrouvons le parcours initial que pour l'arrivée à Villarica. Un rassemblement était prévu à l'entrée de la ville mais, là, panique : personne !  Où est-ce que l’on mange ? Pas de camion en vue. Finalement, Nico nous récupère les uns après les autres et, à 4 unités près, nous sommes tous au resto vers 13h45. Il était temps ! Les estomacs commençaient à crier famine. Au bout d’une heure, les 4 absents arrivent avec la camionnette car, ayant la trace GPS, ils étaient allés directement à l’hébergement. Or, celui-ci  n’est pas situé précisément à l’endroit indiqué par monsieur Google mais bien 2km plus loin...
Café convivial

Lentilles chorizo 


Cazuela

Repas en musique 

Un couple heureux

naïade chilienne
notre volcan quotidien
chasseur chassé
Voici le résultat

Douche, piscine, jacuzzi et machine  à laver : bref le luxe pour cette prochaine journée de repos à 7km du centre ville.


Bienvenu au paradis
 

le grand saut


27/02 ECHANGE GAGNANT



 27 février Valdivia – Panguipulli   122km    dénivelé 500m

La journée ripio d’hier a  marqué les organismes. Du coup, nous nous interrogeons sur celle d’aujour-d’hui car il y a au programme 108km et 1213m de dénivelé mais surtout une cinquantaine de km de ripio.
Après le repas d’hier soir, les ordinateurs ont chauffé pour essayer de trouver un autre trajet sans ripio. Enfin, au bout d’une heure, un nouveau parcours est trouvé sur route asphaltée. Mais il faudra se payer des grandes routes et même 18 km sur l’autoroute A5.
Le paysage est moins bucolique que lors des petites routes mais nous avons toujours en tête les mimosas qui seront bientôt en fleurs au bord des routes et nous nous en contentons. La satisfaction de rouler sur du dur est, d'ailleurs, encore  augmentée lorsque nous passons le péage sans payer.

Pour une fois, le repas est prévu dans un village, en l’occurrence Lanco. Mais nos accompagnateurs chiliens nous rappellent qu’une loi de leur pays interdit de boire une boisson alcoolisée dans la rue. Il nous a donc fallu sortir de la ville pour pouvoir boire notre bière avec le casse-croûte.
La ville de Panguipulli  (quel joli nom, n'est-ce-pas?) est sur le bord du lac du même nom. Elle est en fête depuis deux mois et celle-ci se terminera dimanche. Nous arrivons à temps et nous allons boire une bière et manger des frites sous une immense tente, au milieu des locaux en train d‘écouter un chanteur.


Une autre surprise nous attend. C'est notre logement, une superbe cabaña pour trois avec vue sur le lac et le volcan Villarica. Nous y resterions bien quelques jours, mais il nous faudra continuer le voyage. Dommage...


 











26/02 INDIGESTION DE RIPIO



Lundi 26 février   La Union - Valdivia   76 km    dénivelé 997m

Overdose de ripio... Ce jour, nous avons droit à 35km de ripio avec, comme nouveauté, un fort dénivelé sur des gros graviers. Les honneurs du pied ont été nombreux et même par les meilleurs. On ne peut rien voir, juste essayer de ne pas tomber. Certains en arrivent même à regretter les pistes kazakhes ! Guy fait des envieux car,  suite à sa chute, il est exempté de ripio. La circulation importante de la route qui nous mène à notre étape nous paraît presque une délivrance et permet de faire quelques clichés. Ce soir, plat de pâtes et grillades préparés par les participants car demain, nous avons 45 bornes de ripio au menu. Guy est rassuré : les radios confirment l’absence de fracture et certains arrosent la bonne nouvelle.



Guy change de monture

                                                   
souvenirs d'accident

Les mêmes hérons cendrés que chez nous

cygne à cou noir Cygnus melancoryphe
Rouler sur des petites roues provoque de grandes soifs

25/02 ESPOIR ET DESESPOIR





Dimanche  25  février Puerto Octay -  La Union  123 km  dénivelé 728
Après 50 km de route  tranquille,  nous empruntons, pendant 15 km, la bande d’arrêt d’urgence d’une route à forte circulation qui fait la liaison avec l’Argentine.  Lors du pique nique, une bonne nouvelle : la piste de 29 km est goudronnée; satisfaction pour presque tout le monde ! La joie fut de courte durée, la route que nous empruntons est bien goudronnée, oui,  mais, comme nous la quittons au bout de 2 km, c’est bien du ripio que nous retrouvons. Bref, encore un peu de galère car, entre les chiens agressifs, les zones de concentration de gravier déstabilisatrices, les trous et tout le reste... Nous finissons cette zone un peu crevés, voire amochés car un du groupe de trois est tombé à 800 m de la fin de la pistedans un virage chargé en gravillons. La fin du parcours est cependant sans problème et, grâce au très bon accueil, à l' hébergement et au diner de ce soir,  nous nous sommes vite requinqués.  Pas tous, toutefois, certaines, traumatisées pendant la journée, restent toujours effrayées par les braves toutous de nos hôtes. 







mardi 27 février 2018

24/02 LA PATAGONIE CULTIVEE





Samedi 24 février  80 km  dénivelé 1135m  Puerto Montt- Puerto Octay 


Nous quittons  la ville dans un petit 14 % au milieu de la circulation puis, heureusement,  le paysage change; il s'ouvre sur des champs de maïs, d'immenses troupeaux de bovins et d'ovins   avec, en toile de fond deux  ou trois volcans enneigés. Puis, surprise, à un croisement, les GPS indiquent une voie non asphaltée. On attend Christian pour être sûrs que c'est bien la bonne route. Eh oui, il faut reprendre du ripio ! Au bout de 5 km, nous retrouvons  le bitume avec soulagement sur les rives du lac. La deuxième portion de ripio fait l objet de contestations véhémentes; pourquoi prendre la piste qui grimpe sur la colline plutôt que la route goudronnée qui longe le lac? Finalement, vive le bitume ! Les costauds ne se sont pas posé de questions et ont embarqué Guy dans une belle galère.
Pique-nique dans une station balnéaire puis parcours en balcon du lac.  



Après les risques de tsunami, voici les dangers des volcans


Art chilien



Tu crois que l'on a bien choisi ?


Guanacos


Hôtel pour cyclotouristes