Départ de l’aéroport de Lyon avec Michel et Richard.
Nous faisons à Madrid une escale de 3h00. Nous attendons tranquillement lorsque nous nous apercevons, un peu tard, que l’indication Satellite sur
le panneau d’information pour notre vol correspond à un autre terminal.
Heureusement, il y a un métro intérieur qui nous évite 20 mn de marche à pied et peut-être même le ratage de l'avion!
Nous décollons à 23h55 pour 12h30 de vol direction Santiago
du Chili.
A Lyon, la personne qui a enregistré nos bagages (vélos et
valises) nous avait dit qu’ils seraient à récupérer à notre arrivée à Balmaceda. Mais un message de Patrick, parti un jour avant, me signale
qu’il a été obligé de récupérer tous ses bagages à Santiago et de passer aux contrôles
d’arrivée et de départ.
Nous allons donc jeter un coup d’œil dès fois que…Et nous voyons arriver nos bagages. Heureusement que Patrick m'avait prévenu!
Nouvelle surprise, très désagréable: le carton de mon vélo est éventré.
Il a dû rester dehors sous la pluie de Madrid et être bien malmené avant d’être
chargé dans l’avion. Nous rafistolons le carton tant bien que mal avec du scotch et des sangles que possédaient mes deux compagnons.
Merci à eux!
Direction les démarches administratives et leurs queues
interminables.
Le contrôle de sortie se passe bien mais il nous faut trouver
celui d’entrée qui devrait se situer au 3ème étage. Un monsieur en
tenue d’employé voyant notre hésitation nous aborde en anglais. Je lui dis de
parler en espagnol car ce sera plus facile. Je lui explique notre problème et
il prends les choses en main. Le fait de parler la langue locale facilite bien la communication!
Il nous emmène très rapidement à un ascenseur dont il
gère le remplissage, nous fait remonter des files interminables (ce
sont les vacances d’été ici) et nous met entre les mains d’une jeune employée
de la compagnie aérienne. Mais, pour cette aide précieuse, il nous fait
comprendre qu’un bon pourboire serait le bienvenu. Il aura donc un billet de 10€;
c’est le plus petit billet que nous ayons car nous n’avons pas encore
changé nos devises.
La jeune fille nous conduit directement à un guichet d’embarquement pour nous enregistrer et deux employés prennent nos chariots chargés des cartons des vélos pour les
emmener à l’autre bout du bâtiment.Tout est fait! L’enregistrement nous a pris ¼ d’heure au lieu de 1h minimum. C'était inespéré et nous apprécions.
Nous retrouvons bientôt le
reste de la troupe qui avait raté sa correspondance, et nous embarquons pour le dernier vol de notre voyage.Dans l’avion j’ai la chance d’être à côté d’un hublot
et je peux profiter de la vue d’un
paysage magnifique et surprenant.
A l’arrivée à Balmaceda, le minibus nous attend mais nous constatons qu'il
manque deux vélos et un cyclo.
Chargement des vélos et des bagages et, comme il n’y a plus
de bus pour emmener une partie du groupe, nous nous entassons à 17 dans le
minibus, aussi à l’aise que des sardines dans leur boîte.
Nous sommes reçus à l’hébergement par Patrick et Louise qui
nous attendaient avec la bière traditionnelle.
J'ai retrouvé ma Québécoise, j'ai retrouvé mon Breton, les bonnes habitudes sont toujours là. C'est bon: la vraie aventure peut commencer!
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