vendredi 16 février 2018

10/02 ADELANTE


10 février




Le programme est chargé  pour ce premier jour du périple: 150 km de "ripio" (en Français: gravier) avec une contrainte horaire de taille, être au km 96 à 12h30, impérativement, pour pouvoir prendre le ferry de 13h00. Le suivant est annoncé à 16h00... un peu tard pour nous!
Donc, départ à 6h00, de nuit, à la lueur des frontales, pour une course  contre la montre. Le tableau de marche prévoit une vitesse de 20km/h pour les trois premières heures et 10 pour les trois dernières pour cause de dénivelé important. Heureusement, il n'y a pas un brin de vent. Les retardataires sont transférés dans le camion et déposés 20km plus loin. Donc, départ à fond dans la nuit et découverte de la piste relativement clémente. Le lever de soleil, sur ce paysage magnifique, est  immortalisé sur les cartes SD. Finalement, je fais 6 km de camion  car il me ramasse juste avant la dépose des autres.
Dommage, car les crampes sont déjà arrivées. La fin fut assez difficile dans les bosses et la poussette de Christian salutaire pour les deux dernières montées. Guy fonçait devant et, ce que je ne savais pas c’est qu’il avait chuté sur l’épaule en chassant derrière moi. Enfin, nous arrivons en même temps que le ferry Ouf! Par contre, encore une fois, la camionnette est la première à ne pas embarquer. Après un casse croute et une sieste réparatrice sur le bateau, il reste LA MONTÉE du jour. N'ayant plus de pression horaire, je démarre doucement, de toute façon, je ne peux pas plus et je profite du paysage et de la flore. Après un ravitaillement à la cascade avec Christian, enfin voilà la descente et seulement 20 km de ripio infect. Finalement, nous arrivons à TORTEL vers 19h00. Guy, lui, a dû terminer l’étape dans le camion. La douleur s’étant déclarée après le repos du casse croute. A priori, il n'a rien de cassé. Il ne reste plus que 2.2 km de marche imprévue avec les bagages sur les passerelles. Nous nous en serions bien passés!

En effet le village de Tortel est bâti en bord de mer à flanc de colline et, seules des passerelles en bois permettent d’accéder aux habitations donc nos vélos sont restés sur la route sous la protection des chauffeurs. Notre hôtel est, bien sûr, tout au bout des passerelles. Cette petite marche  est très pitto-resque et pourrait être très agréable, bordée qu'elle est par des fuchsias en fleurs hauts de 2 m, mais elle est vite devenue éprouvante à cause des sacs à dos et des sacoches.






















Et dire que certains affirment que la terre est plate!!! 

  

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