lundi 19 février 2018

14/02 ENFIN LE BITUME



Mercredi 14 février 95 km  Cerro Castillo - Coihaique   

Une grosse taupinière de 600m nous attend au  départ mais qu’importe, la piste est provisoirement finie. Et c’est presque joyeux que nous nous élançons à l’assaut du col. On peut enfin rouler, le nez au vent et regarder les paysages en roulant. Au bout de 5km, nous rejoignons deux Bretons chargés de seulement 15 kg de bagages. Ils profitent des trois semaines de congé pour faire la carretera entre Villa O'Higgins et Puerto Mont. Comme nous discutons, la montée s’effectue en douceur et, après la photo traditionnelle au panneau du col, une belle descente sous un crachin nous attend. La deuxième côte et la suite, avec le vent de face, sont une formalité, le travail d’hier a payé. Après le pique nique, nous repartons à quatre pour lutter contre le vent et, derrière  Richard-la-loco, c’est un plaisir de rouler. Gérard qui, pourtant, est dans le dur, oublie d’attendre lors d’un changement de vêtement de Yann.
Arrivée à 15h30  après une petite mousse et passage au Bankomat. 
Deux vélos ont souffert lors du transport aérien: fourches tordues. Elles ont été redressées pour que les cyclos puissent rouler mais il était prévu de les changer dès que possible. De plus, le dérailleur du mulet (vélo de rechange) s'est retrouvé en plusieurs morceaux. Une fois les bagages déchargés, Guy part avec les cyclos pour essayer de faire réparer les vélos. Dans le premier magasin trouvé, on peut remplacer une fourche et on nous indique l'adresse d'un autre magasin. Nous devrons repasser dans 1h1/2 pour récupérer le vélo. Le troisième sera réparé demain. 
Mais, toujours pas de bonnes nouvelles concernant la récupération du vélo de Jacky, coincé par la douane à Santiago. Aux dernières nouvelles, il doit payer une amende de 600€ pour importation de matériel. Chose incompréhensible car tous les autres vélos sont passés sans encombre. Le lendemain, un accompagnateur, Christian et Jacky vont au bureau de douanes de Coyhaique. Le douanier qui les reçoit ne comprend absolument pas le pourquoi de l'amende. Il téléphone à un ami au bureau de Santiago et l'amende disparaît comme par miracle pour le plus grand soulagement de notre copain. Mais, il n'en a pas encore fini avec les soucis; en effet, il faut que la compagnie aérienne rapatrie le vélo sur un de nos prochains hébergements, ce qui va entraîner, discussions et  paperasses
nombreuses dont je vous fais grâce ici mais qui ont considérablement perturbé Christian et Jacky.















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